DANS CE MODULE, LES MEMBRES DES CONSEILS SCOLAIRES VONT EXAMINER :
- Leur rôle pour entretenir des relations positives et productives au sein des conseils scolaires
-
Les relations les plus importantes, soit celles entre :
- Le conseil élu et la direction de l’éducation
- Le conseil élu et les cadres supérieurs du conseil scolaire
- La présidence du conseil et la direction de l’éducation
- La présidence et les membres du conseil
- Le conseil élu et les électeurs du conseil scolaire
INTRODUCTION
Les conseils élus accomplissent beaucoup de travail pour déterminer les valeurs qui confèrent à leurs écoles un caractère distinctif que tout le monde peut reconnaître. Ces valeurs sont essentielles pour comprendre les relations sur lesquelles repose la gouvernance efficace d’un conseil scolaire. Les valeurs suivantes sont représentatives de celles qu’adoptent de nombreux conseils scolaires : bienveillance, citoyenneté, coopération, courage, empathie, honnêteté, humilité, initiative, intégrité, justice, optimisme, ouverture à tous, persévérance, résilience, respect, responsabilité. Les conseils scolaires catholiques se réclament en outre des valeurs suivantes : amour, communauté, dignité des personnes, espérance, excellence, foi, justice et protection de la création.
Les conseils scolaires ont aussi intégré dans leurs codes de conduite des valeurs qui favorisent un comportement éthique et des normes régissant les relations entre leurs membres.
Les organisations efficaces sont fondées sur des relations solides et axées sur la confiance, qui incorporent ces valeurs.
CHAQUE MEMBRE DU CONSEIL DOIT D’ABORD SE CONNAÎTRE
Dans votre travail, vous faites appel à vos qualités, vos caractéristiques et vos talents personnels, qui vous permettent de vous acquitter des responsabilités qui vous incombent depuis votre élection. Votre expérience individuelle toute particulière contribue à enrichir l’équipe dont vous faites partie. En assumant le rôle de leader en éducation, vous vous êtes engagé dans un processus continu d’apprentissage et d’acquisition de compétences, de façon à apporter une contribution efficace et créative à la gouvernance d’un système scolaire qui favorise le rendement et le bien-être des élèves. Ce faisant, vous avez la satisfaction d’accomplir un travail enrichissant et gratifiant, dans un milieu qui accorde de la valeur à votre contribution.
Un bon point de départ pour votre travail consiste à examiner vos convictions, vos valeurs, vos forces et vos limites pour savoir très clairement qui vous êtes et ce qui vous motive. Cet examen doit aussi vous permettre de bien connaître les forces que vous pouvez mettre à profit et les compétences que vous devez perfectionner.
Pour devenir conseillère ou conseiller, vous avez dû vous faire élire et obtenir l’appui de vos électrices et électeurs pour les valeurs que vous promouviez et les enjeux que vous jugiez essentiels à la réussite d’un système d’éducation financé par les fonds publics. Les convictions que vous avez exprimées sont à la source de la confiance que les gens vous ont manifestée en vous élisant.
Si vous êtes une conseillère ou un conseiller des Premières Nations qui a été nommé par sa communauté au conseil scolaire local, votre nomination montre aussi que votre communauté est confiante que vous allez bien la représenter. De même, les élèves conseillères et conseillers sont élus par les élèves pour être, avec force et détermination, leurs porte-parole auprès du conseil élu.
Pendant que vous vous préparez à devenir membre d’un conseil scolaire, ce que vous avez en commun avec vos électrices et électeurs renforce votre capacité de les représenter avec authenticité et de faire connaître les préoccupations de votre communauté à l’ensemble du conseil élu.
LE CONSEIL ÉLU EST UN COLLECTIF FONDÉ SUR LA COLLABORATION
Les meilleurs conseils travaillent en équipe, en tirant parti des forces de chaque membre et en exigeant l’engagement entier de tous. […] Les membres d’un conseil collaborent de manière optimale lorsqu’ils savent quelle peut être la contribution de chacun et qu’ils se mettent au défi de faire de leur mieux. Cela exige une confiance et un respect mutuels. Et cela prend du temps. Les membres doivent aussi formuler clairement ce qu’ils attendent les uns des autres et se corriger mutuellement lorsque ces attentes ne sont pas remplies.
Un conseil élu est un collectif formé d’individus qui doivent travailler ensemble avec cohésion s’ils veulent être efficaces. La personnalité, les valeurs, les convictions et les forces de chaque membre influencent le mode de fonctionnement du conseil.
Même si les élections municipales se soldent par l’arrivée d’un seul nouveau membre au conseil, il s’agit quand même d’un tout nouveau conseil, car chaque membre a de l’importance dans la dynamique et l’équilibre des forces.
S’il est important que chaque conseillère ou conseiller ait une idée juste de ses valeurs, de ses forces et de ses limites, il est tout aussi crucial pour l’efficacité du conseil que ses membres connaissent les valeurs, les forces et les limites de leurs collègues. Cela requiert des échanges véridiques sur l’éthique et les valeurs, au cours desquels chaque membre du conseil montre qui il est et « d’où il vient ». Tous peuvent ensuite former un collectif dont les membres se comprennent bien entre eux et partagent des valeurs communes. Le conseil peut alors prendre des décisions efficaces qui donneront des résultats à l’échelle du district et dans l’ensemble du système scolaire.
Au cours d’un débat sur une décision difficile ou controversée, il est bien plus facile de parvenir à une entente si chacun des membres comprend les valeurs qui animent ses collègues, s’il sait d’expérience que leur voix est intègre et s’il comprend les motifs de leur position. Un conseil élu efficace est résolu à bâtir une équipe et y met le temps qu’il faut. Les conseillères et conseillers abordent toujours les discussions avec leurs convictions personnelles. Cette dynamique est essentielle dans un contexte où la loi confère le pouvoir décisionnel au groupe : chacun des membres exerce alors un leadership efficace et éthique en contribuant à la prise d’une décision commune, au moyen de discussions empreintes de respect mutuel.
Pour se donner les moyens de travailler efficacement en tant que groupe, les membres doivent partager avec leurs collègues, au cours d’une séance où ils sont tous réunis, ce qu’ils ont appris pendant leur examen personnel de leurs forces, de leurs limites et de leurs valeurs. Le rapprochement de perspectives, d’informations et d’idées différentes peut mener à des solutions plus riches, plus approfondies et, surtout, auxquelles tout le monde souscrit. C’est ainsi qu’on crée une équipe dont les membres forment un tout au lieu de simplement siéger à la même table.
Le conseil tout entier doit assumer la responsabilité de résoudre les situations potentiellement dysfonctionnelles. Il doit aussi s’efforcer d’adopter une dynamique suivant laquelle tous ses membres s’engagent à :
- Prendre les décisions en collaboration
- Effectuer le travail nécessaire et partager les responsabilités
- Participer aux réunions publiques d’une manière propre à inspirer confiance à la population dans le travail du conseil
- Privilégier les intérêts du système scolaire plutôt que leur programme politique individuel
- S’attacher autant à déterminer la valeur des initiatives qu’à réduire leurs coûts
- Faire preuve d’ouverture à l’égard des points de vue de leurs collègues
Par ailleurs, il faut aussi reconnaître que des conseillères ou des conseillers adoptent parfois des attitudes contre-productives sans nécessairement être conscients qu’ils créent des difficultés pour l’ensemble du conseil. En pareil cas, le premier recours d’un leader – et chaque membre d’un conseil scolaire est un leader – est de présumer que ces personnes sont motivées par de bonnes intentions. Dans la mesure du possible, une discussion entre collègues est souhaitable. Il peut se révéler utile d’avoir une conversation privée portant moins sur le problème que sur les forces et l’expertise que la personne en question pourrait offrir. Une autre réaction positive serait de saisir une occasion pour demander son avis à cette personne, dans une situation propre à la mettre en valeur. Il est toujours productif d’écouter avec attention et sincérité, et il n’est jamais productif d’aborder un problème sous un angle personnel. Si le comportement dysfonctionnel persiste au point de compromettre l’efficacité du conseil, une conseillère ou un conseiller peut demander à en discuter avec la présidente ou le président. Le dernier recours pourrait alors consister à appliquer le code de conduite du conseil.
Une personne qui n’est jamais du même avis que le reste du conseil peut compromettre l’efficacité de celui-ci, mais la dissidence elle-même peut en fait être très productive, et elle a sa place dans la dynamique d’un conseil. Ainsi, une divergence d’opinions force tous les intervenants à préciser leur position et peut faire en sorte que le débat soit exhaustif et réfléchi – tout comme l’information fournie pour le mettre en contexte. Un avis opposé peut donner l’occasion de procéder à un « second examen objectif » d’une question ou faire en sorte que des personnes qui partageaient cet avis sans oser le dire expriment leur point de vue. La dissidence peut contrer les effets négatifs de la « pensée de groupe » et freiner la tendance à rechercher le consensus sans envisager d’autres options qui pourraient s’avérer meilleures. Enfin, les opposants peuvent cristalliser les appuis pour le point de vue qu’ils défendent. Ils montrent clairement au public qui observe les discussions que le conseil respecte la démocratie.
Un élément commun à bon nombre des exemples que nous venons de donner est que personne ne se fait clouer le bec. Pour assurer sa crédibilité et la qualité de ses décisions, il importe que le conseil élu accorde de la valeur aux mécanismes de dissidence. Chaque membre du conseil a le droit d’exprimer une opinion divergente, même si celle-ci est très minoritaire ou si le membre semble avoir des motifs négatifs pour le faire.
Dans leur ouvrage intitulé The Governance Core, Davis Campbell et Michael Fullan résument cette attitude dans une belle formule : « Pour assurer avec efficacité la gouvernance d’un conseil scolaire, il faut que des adultes, au nom des enfants qu’ils servent, trouvent le moyen de s’entendre ».
LE CODE DE CONDUITE DES MEMBRES DU CONSEIL
Un code de conduite sert à définir les comportements acceptables et respectueux, à préciser les règles à observer pendant les discussions, à promouvoir des normes de pratique élevées et à encadrer la conduite et les responsabilités professionnelles des membres du conseil. La Loi sur l’éducation (article 218.2) autorise les conseils scolaires à adopter un code de conduite qui s’applique à leurs membres, et elle prévoit un mécanisme permettant aux conseils de mettre en application leur code de conduite au niveau local.
Tous les conseils scolaires doivent avoir adopté un code de conduite pour leurs membres au plus tard le 15 mai 2019. À compter de cette date, aux termes du
Règlement de l’Ontario 246/18 – Membres de conseils scolaires : code de conduite, chaque conseil doit mettre son code de conduite à la disposition du public et l’examiner au plus tard le 15 mai tous les quatre ans. Le conseil doit alors déterminer s’il faut apporter des changements au code de conduite; si aucun changement n’est nécessaire, le conseil doit confirmer le code de conduite existant.
Pour obtenir de plus amples renseignements, notamment sur les éléments d’un code de conduite efficace, veuillez consulter le
Module 17 – Le code de conduite des membres d’un conseil scolaire.
LES RELATIONS LES PLUS IMPORTANTES
Le conseil élu et la direction de l’éducation
Le conseil élu et la directrice ou le directeur de l’éducation dirigent de concert un système d’éducation qui est au cœur de la communauté. Il est donc essentiel que leur relation de travail soit positive, productive et synergique, car elle fait le pont entre la sagesse de l’électorat et l’expertise et les conseils de professionnels éprouvés.
Pour que cette relation de travail soit positive, il faut d’abord que la répartition des rôles et des responsabilités soit claire (voir le
Module 3 – Les rôles et les responsabilités). Cela fait, la relation repose sur des communications ouvertes, directes et bidirectionnelles, fondées sur une confiance mutuelle. Le conseil et la direction de l’éducation doivent s’entendre sur la façon dont ils vont communiquer. Comment et à quelle fréquence la direction va-t-elle rendre compte de son travail au conseil et lui transmettre de l’information, ainsi qu’à chacun de ses membres? Comment le conseil va-t-il demander des rapports et obtenir l’information qu’il désire? Les réponses à ces questions doivent être déterminées par l’ensemble du conseil et par la direction de l’éducation; idéalement, elles devraient être consignées dans une politique, un protocole ou des lignes directrices.
À titre de partenaires qui ont travaillé ensemble pour élaborer la vision, la mission et le plan stratégique pluriannuel du conseil, les membres du conseil et la direction de l’éducation ont jeté des bases afin de progresser dans la même direction et se sont donné les moyens voulus pour inspirer confiance à la communauté. Il est donc essentiel qu’ils parlent d’une seule voix et s’en remettent à un seul porte-parole pour diffuser leurs messages clés dans la population. Il est tout aussi primordial qu’ils comprennent bien leurs rôles et leurs responsabilités respectifs.
Le conseil élu et les cadres supérieurs
La directrice ou le directeur de l’éducation est le seul employé du conseil élu et relève directement de celui-ci. Il lui appartient d’attribuer des fonctions au personnel de l’organisation et de transmettre au conseil l’information fournie par le personnel. Un conseil peut aussi adopter des pratiques prévoyant des communications directes entre ses membres et les cadres supérieurs. Il importe alors d’adopter une politique ou d’établir des voies de communication bien définies pour ces interactions. Étant donné que la direction de l’éducation a une vue d’ensemble du système, elle doit être tenue au courant de toutes ces communications. Cela évite de reprendre des travaux déjà faits, car il se peut que les renseignements demandés aient déjà été compilés ou communiqués par quelqu’un d’autre. Cela permet aussi de présenter des données valables pour l’ensemble du district et de les partager avec tous les membres du conseil, lorsqu’il est utile et pertinent de le faire.
La présidence du conseil et la direction de l’éducation
Chaque année, les membres du conseil choisissent l’un d’entre eux comme leader. Le rôle de la présidence est décrit de façon relativement détaillée à l’article 218.4 de la Loi sur l’éducation, qui indique les attentes à son endroit en ce qui concerne les membres du conseil, la direction de l’éducation et la population du district. D’autres aspects de ce rôle sont déterminés par le conseil et précisent la nature des relations entre la présidente ou le président et ses collègues.
La présidente ou le président du conseil et la direction de l’éducation doivent communiquer entre eux fréquemment pour discuter de diverses questions, dont les suivantes :
- Les points à mettre à l’ordre du jour du conseil, l’ordre dans lequel ils seront placés et les mesures recommandées pour chacun d’entre eux
- Le rôle que jouera la directrice ou le directeur aux réunions du conseil et les modalités de participation de cadres supérieurs ou de consultants externes à ces réunions
- Les genres de rapports que la directrice ou le directeur présentera au conseil et le rôle de la présidente ou du président pour lui communiquer les décisions du conseil
- La façon de traiter les situations d’urgence qui pourraient survenir
- Les relations avec les médias et le rôle de porte-parole du conseil qui incombe à la présidente ou au président
La présidence et les membres du conseil
Les membres du conseil entretiennent une relation collégiale très étroite avec la présidente ou le président. En élisant l’un des leurs à la présidence, ils se montrent confiants qu’il saura aider le conseil à s’acquitter de ses fonctions. Pour répondre à leurs attentes, la présidente ou le président doit faire ce qui suit :
- Veiller à ce que les membres du conseil disposent de l’information voulue pour avoir des discussions éclairées sur les points à l’ordre du jour
- Partager sans délai avec les membres du conseil les renseignements pertinents qui parviennent à son bureau sur les nouveaux enjeux concernant les écoles et la communauté
- Garder le cap sur la mission, la vision, le plan pluriannuel et les politiques du conseil scolaire et faire preuve de leadership pour leur mise en œuvre
- Collaborer avec les autres membres du conseil au sujet du rôle de porte-parole du conseil (p. ex., lorsqu’un membre a des connaissances particulières sur une question)
- Donner le ton aux réunions du conseil afin de favoriser le respect et un examen attentif des questions à l’étude
- Faire en sorte que les réunions se déroulent efficacement et que tous les points de vue se fassent entendre
- Faire preuve d’impartialité dans le traitement des affaires du conseil et dans ses relations professionnelles avec tous ses collègues
- Conserver la confiance de tous ses collègues
- Faire preuve de leadership relativement au perfectionnement professionnel des membres du conseil et veiller à ce que l’efficacité du conseil fasse l’objet d’examens à intervalles réguliers (comme l’autoévaluation du conseil)
- Exercer un leadership pour ce qui est de favoriser des relations positives entre le conseil, la direction de l’éducation et les cadres supérieurs, s’il y a lieu
Le conseil élu et les électeurs du conseil scolaire
Une responsabilité essentielle du conseil élu est de faire entendre le point de vue de la population au sujet de l’éducation financée par les fonds publics et d’incorporer la vision de la communauté dans les objectifs du conseil scolaire concernant le rendement et le bien-être des élèves. Cela requiert la mise en place de mécanismes efficaces, transparents et accessibles afin de recueillir les avis de membres de la communauté pendant l’élaboration des politiques et la planification stratégique.
La Loi sur l’éducation exige que la plupart des réunions des conseils soient publiques. Le conseil élu peut atteindre son objectif collectif de mieux faire connaître le système scolaire et d’accroître la confiance du public à son égard en encourageant les citoyens à assister à ses réunions et en attirant leur attention sur les questions qui y seront traitées. Il peut être proactif et utiliser divers moyens de communication pour laisser savoir à la communauté qu’une question particulièrement importante ou controversée sera étudiée. Il peut mettre de la documentation à la disposition des citoyens et, au besoin, tenir des séances d’information publiques. Si le conseil élu s’avère une source d’information crédible sur les questions difficiles, le public sera plus porté à l’écouter quand il aura de bonnes nouvelles à annoncer.
En plus d’interagir avec le public dans le cadre de ses réunions, le conseil peut établir des relations plus suivies avec la communauté en invitant les gens à siéger aux conseils d’école et au Comité de participation des parents et en favorisant le dialogue au moyen de groupes consultatifs ou de liaison officiels, comme le Comité consultatif pour l’enfance en difficulté.
Dans leurs relations et leurs communications avec le public, les membres d’un conseil devraient toujours être :
- Honnêtes
- Clairs
- Calmes
- Alertes
- Préparés
- Proactifs
Tous les électeurs d’un conseil ont besoin et ont le droit d’être informés sur le contenu et les résultats de l’apprentissage des enfants. Ils ont aussi le droit de savoir comment leurs impôts sont dépensés et de participer aux discussions sur l’affectation des ressources en éducation dans leur communauté.
Ce que les conseils devraient savoir au sujet de leur communauté
Les conseillères et conseillers scolaires peuvent très bien connaître le profil de leur propre communauté. Toutefois, pour qu’ils contribuent efficacement à la prise de décisions à la table du conseil, il importe qu’ils aient une vaste perspective des enjeux concernant la population de l’ensemble du district. Ils doivent notamment disposer de données démographiques, savoir quels problèmes touchent l’économie locale et connaître le point de vue des employeurs sur les connaissances que devraient avoir les élèves. Ces informations ont une incidence sur l’élaboration des politiques et l’établissement du plan stratégique pluriannuel. Elles peuvent aussi apporter une aide précieuse au conseil pour communiquer et établir des relations authentiques avec divers groupes communautaires et pour demeurer responsable envers la population.
Au début de leur mandat, la plupart des conseils scolaires offrent à leurs membres une séance d’orientation approfondie pour leur faire connaître leur rôle, leurs relations et leurs responsabilités au sein du conseil et pour leur donner un aperçu du contexte particulier du système scolaire.
NOTES